La carte à puce à genèse maquillée

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1 - Extrait de l’article de l’hebdomadaire luxembourgeois L’Investigateur n°307 de décembre 2005

 

LA CARTE A PUCE
DE TOUS LES MALHEURS

Daniel Vesque est né en 1942 à Pré-en-Pail (Mayenne). CAP d'électricien, CAP dessinateur industriel, BEI électricien, BTS en électronique industrielle, propédeutique MGP, puis ingénieur électronicien ESEO en 1967, il commence à travailler au CNET (Centre National d'Etudes des Télécommunications, devenu "France Telecom R & D") d'Issy-les-Moulineaux en 1969, comme ingénieur contractuel avec contrat a durée indéterminée: Son nom est sur huit brevets en tant qu'inventeur ou co-inventeur.

Son malheur : avoir inventé rien de moins que la première carte à puce. Le circuit intégré a été commandé et financé discrètement par la Direction Générale des Télécommunications françaises, il comportait en particulier une mémoire non volatile EPROM (17 x 8 bits), une clef de sécurité représentée par un mot de 8 bits, et un code de 8 bits d'identification de l'utilisateur. Cette carte de crédit, dénommée Xcard, était capable de gérer 100 unités de paiement.

Depuis, il se bat pour qu'on lui rende la paternité de l'idée et pour obtenir un dédommagement pour l'usurpation de paternité commise. Après une guérilla judiciaire éprouvante d'une quinzaine d'années, il finit par faire appel aux médias. En juillet 2005 il adresse en vain un courrier à l'ensemble des revues professionnelles européennes spécialisées sur la carte à puce (seule une revue, allemande, a répondu qu'elle n'avait pas l'indépendance nécessaire pour publier un article).

En 1990, Daniel Vesque dépose une plainte pénale initiale au tribunal de grande instance de Nanterre dénonçant d'abord les agissements consécutifs et indivisibles de ceux relatifs à la carte à puce. Cela commence avec un délit de chantage au licenciement.

En mai 1989, le notateur déclare que la procédure civile que l'inventeur venait d'engager pour la défense de ses droits d'inventeur était la cause de la chute de la notation; le notateur le menace de licenciement s'il ne se désiste pas de cette procédure civile. Chantage suivi du délit de mise à exécution du chantage en soumettant à la Commission paritaire une demande de licenciement avec un délit d'escroquerie par une tromperie délibérée de la Commission paritaire pour obtenir qu'elle se prononce en faveur du licenciement, lui dissimulant la cause réelle de la chute de la notation et en produisant plusieurs rapports inexacts et documents falsifiés fabriqués dans le but de mettre la commission hors circuit.

En 1995, après avoir réussi à rassembler un certain nombre d'éléments de preuves, et après avoir vu déserter plusieurs avocats (le dernier déclarait ouvertement que le juge d'instruction ne voulait pas qu'une plainte sur la carte à puce soit déposée ! ) Daniel Vesque rédige et dépose lui-même une plainte pénale dénonçant les faits relatifs à la carte à puce — usurpation de la qualité et du titre d'inventeur de la carte à puce, vol et escroquerie, complicité, recel d'escroquerie et vol en commun —.

Cette plainte a été rejetée au motif discutable de prescription. Suit une nouvelle plainte en 2000. Rejetée à nouveau au motif discutable de prescription. Daniel Vesque ne lâche pas et se pourvoit en cassation en soulignant à nouveau la partialité de ce jugement et celle du ministère public.

En 2002, le 17 septembre, la Cour de cassation a cassé l'arrêt de la Cour d'appel de Versailles (Voir cet arrêt de la Cour de cassation du 17 septembre 2002 sur le site web 'Legifrance.gouv.fr', onglet jurisprudence 'judiciaire', affaire n° : '02-80881') et a renvoyé l'affaire à la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles, autrement composée, pour être instruite.

Mais, étrangement, le dossier a été retourné au même juge d'instruction en septembre 2003, lequel juge d'instruction a déclaré, dès janvier 2004, avoir terminé son travail alors qu'il n'avait même pas commencé à investiguer. ...
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L'investigateur n° 307 p.16 et 17

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On s’apercevra que l’hebdomadaire L’Investigateur n’a pas jugé utile de prononcer le nom de Roland Moreno qui d’ailleurs s’est défini le ‘déposant’ et non ‘l’inventeur’ lors du dépôt de la demande de brevet d’invention de la carte à puce à l’INPI le 25 mars 1974 (Voir, ci-dessous, la photocopie de la première page de cette demande de brevet, ou bien consulter en bibliothèque le Bulletin Officiel de la Propriété Industrielle (BOPI) n° 43 du 24-10-1975).

Après s'être défini comme le déposant, R.Moreno s'est dit l'inventeur de la carte à puce, mais il a constamment occulté l'existence de l'association Innovatron jusqu'à ce que je la dévoile notamment le 7 mai 2010 dans ma contribution (vite rangée en archives !) sur l'article Moreno de Wikipédia. Sur cette association je donne des renseignements sur le site :

http://1973-1974-moreno-seulement-deposant-de-brevets.e-monsite.com

A partir de 1996, R.Moreno déclare aux médias avoir inventé la carte à puce après avoir fumé un joint; Il a répété cette allégation notamment lors de sa conférence intitulée Puces et biopuces donnée le 7 septembre 2000 au Conservatoire National des Arts et Métiers, dans le cadre de l’UTLS (Université de Tous Les Savoirs), genèse exposée en réponse à l’une des premières questions posées par les auditeurs. Cette conférence est visionnable (requête:'Puces et biopuces') sur le site canal-u.tv : http://www.canal-u.tv/producteurs/u...

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Demande de brevet d'invention du 25 mars 1974

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Publié le vendredi 23 novembre 2012 par daniel vesque